La grandeur de l'Imam Ali (P)
1. Biographie :
Père : Abou Talib, oncle du Prophète (P)
Mère : Fatima Bint Assad
Relation avec le prophète : cousin et gendre du prophète ( P)
Imamat : 1er Imam d'Ahl-Beyt
2. Introduction :
Toute tentative d'étude de la vie de l'Imam Ali ne peut
présenter qu'une facette limitée de sa personnalité, de son savoir et de son
caractère. Il est également impossible de relater tous tes événements auxquels il a
pris part.
Cependant, cela ne doit pas être une barrière pour
essayer de donner un éclat de son âme pure.
Le célèbre philosophe et professeur Égyptien de
l'Université de « al-Azhar », Mohamed Moustapha Beck Najeeb a dit: « C'est
difficile d'expliquer ses qualités et ses mérites. Il suffit de réaliser que le
Prophète (P) a dit de lui qu'Il est la porte du savoir et de la sagesse."
L'historien chrétien George Gorden lui, admirait la
personnalité de Ali (p) en déclarant : "Dans différentes phases de sa vie, il a
fait preuve d'un grand courage et d'une grande force de corps et d'Âme qui étaient dus
à sa foi profonde et sa sincère croyance dans la vérité et la justice..."
3. Quelques étapes de sa
via pose mieux savoir saisir la valeur de sa personnalité :
1° Sa naissance :
C'était un vendredi le 13 du mois béni de
Rajab, 12 ans Avant la nomination de Mohamed (p) comme prophète; Fatima Bint Assad
sentit qu'elle était sur le point de donner naissance à l'enfant qu'elle portait. Elle
vint auprès de la Sainte Kaaba et commença de circombuler autour de la Maison Sacrée en
priant Allah da lui faciliter son labeur. Elle s'appuya contre le mur de la Kaaba pour sa
reposer lorsque miraculeusement, le mur s'ouvrit; elle pénétra dans la Kaaba et le mur
se referma sur elle.
Abbas Bin Abd-al-Mutalib, l'oncle du prophète (P) fut
le témoin de son miracle. Ses compagnons et lui se précipitèrent vers la porte de la
maison sacrée mais la trouvèrent formée même après leur insistance. Ils comprirent
que la force divine était à l'uvre et ils allèrent répandre la nouvelle parmi
les habitants de la Mecque.
2° Son enfance et sa jeunesse :
A partir de l'âge de six ans, à cause d'une grave
crise économique, le Prophète (P) prit l'Imam Ali en charge parce que Abu Talib ne
parvenait plus à nourrir tous ses enfants.
L'éducation de Ali (p) n'est donc pas une éducation
ordinaire: il suffit de savoir qu'il suivait le prophète (p) comme le petit de la
chamelle suit sa mère; son tuteur et son éducateur n'était pas moins que le sceau des
Prophètes: Mohamed al-Moustapha (P).
Chaque jour, il apprenait de lui une nouvelle leçon et devint
ainsi l'élève le plus brillant de l'école de Mohammed, le messager d'Allah (P).
Il embrassa l'Islam alors qu'il n'était qu'un enfant. Le prophète (P) lui disait:
«Oh Ali, tu fus le premier croyant et tu es pour moi
comme Aaron pour Moïse" .
(Al-Muhib al Tabari p.58).
3° Les paroles du prophète (P) sur les
mérites de l'Imam Ali (P) :
" La position de l'Imam Ali Parmi vous est
comme la Kaaba" :
( Jalal al-,min a!-Suyuti dans Tarikh al -Khulafa', vol 1, p.96.)
C'est à dire que la Kaaba unifie la direction de la Umma au moment de la prière
devant Allah et des actes d'adoration (Oumra, Hajj). Similairement, l'adhérence à Ali
est un foyer central pour les musulmans.
" Je suis la cité du Savoir et Ali en est la
porte, quiconque veut le Savoir, qu'il y vienne en passant par la portes."
( Al-Tirmidhi dans Son Sahih, Ahmad ibn Hanbal dans al-Moustadrak,...)
" Aimer Ali est une marque de foi, et le
détester est une marque d'hypocrisie ».
( Jalal al-Din al Suyuti / Tarikh al Khulafa vol 1. P.1)
" Oh Abou Bakr, ma main et celle de
Ali son les mêmes quand il s'agit d'établir la justice »."
( Tarikh al -Khulafa' de al Suyuti, Tarikh al Kabir de Ibn Asakir,...)
« Le meilleur juge parmi nous est Ali ».
( Al-Riyaddal al-Nadirah vol.2, p.198, al-Kanji al-Shafi'i dans al -Kifayah,...)
« Ali est avec la vérité et la vérité est avec
Ali, ils ne se sépareront jamais jusqu'à ce qu'il me rencontre au bassin du jour de la
Résurrection".
1° Sa dévotion :
Suite à l'éducation prophétique que l'imam reçu des
mains du messager d'Allah (P), sa personnalité en porte les marques dans tous les
domaines: son adoration, sa justice, ses attitudes vont dans la même direction que celle
du prophète et adhèrent ainsi à ses traditions.
Il n'y avait en réalité personne d'aussi capable ou de
plus digne que lui pour incarner totalement les traditions du messager d'Allah.
En décrivant l'adoration de l'Imam Ali, Urwah bin Zubaïr, rapportant les
paroles d'Abu ,Darda raconte : "Un jour, j'ai vu l'Imam Ali dans les plantations
de al-Najjar, s'isolant de ses amis derrière les feuilles de palmiers pour prier, et
j'entendis une voix s'élever et réciter d'un ton touchant:
"Oh mon Dieu, quand je pense à ton pardon, je
minimise mon péché et quand je me rappelle la sévérité de ton jugement, je trouve mon
malheur trop grand."
"Malheur à moi pour la chaleur d'un feu qui
cuit la foi et les reins, un feu qui ne demande qu'à dévorer, malheur à moi pour les
flammes de l'Enfer »".
Abu Darda ajoutait : "il continua à prier toute la nuit puis il pleura
violemment, sans voix, sans mouvement. Puis ne le voyant plus bouger, je me dis
qu'il a dû s'endormir de fatigue suite à sa longue nuit et je m'éloignai en pensant le
réveiller pour la prière de l'aube; mais quand je retournai auprès de lui, je le
retrouvai comme un morceau de bois mort. J'essayai de le bouger, de le réveiller sans
résultat. Je courus vers sa famille en le pensant mort pour informer Fatima (p). Elle me
répondit :
"Oh Abu Darda par Dieu, c'est sa façon
habituelle de s'évanouir par crainte d'Allah".
Autre exemple de sa passion de la
prière :
Concernant sa prière constante de la nuit durant toute
sa noble vie, Abu Ja'la dans son « Musnad » nous dit qu'il entendit l'Imam Ali lui
dire:
« Je n'ai jamais abandonné la prière de la
nuit depuis que j'ai entendu le messager d'Allah dire: «La prière de la nuit est une
lumière».
5° Quelques
exemples de sa justice :
Durant son
califat, Amir al mouminin appliquait strictement la justice entre les gens. Un jour,
l'imam Ali a retrouvé son armure perdu chez un homme chrétien et porta l'Affaire devant
le juge.
L'Imam dit au juge : «
C 'est mon armure, je ne l'ai jamais vendue."
Le juge interrogea l'homme
chrétien : "Qu'as-tu à répondre à ce que l'Imam Ali dit?»
"C'est
la mienne ",
répondit-il " Amir
al-Mouminin ment ». Le juge se tourna vers Ali (p) et lui demanda de prouver son affirmation. Ali (p)
sourit et dit qu'il n'avait pas de preuve. Le juge conclu que l'armure appartenait au
chrétien. L'homme prit l'armure et partit pendant que l'Imam Ali (p) resta debout à le
regarder. A ce
moment, le chrétien revint et dit au juge : "Certainement c'est là un jugement des prophètes. Amir
al Mouminin a soulevé l'affaire devant la justice mais le juge décida à son
encontre.... L'armure par, Dieu est la sienne, Oh Amir al-Mouminin, j'ai menti dans mon
témoignage...»
Plus tard, l'homme embrassa l'Islam
et servit avec loyauté sous la bannière du Commandant des Croyants (p).
Amr
bin al As, vint une nuit auprès de l'Imam Ali (p) alors qu'il se trouvait à " Bayt-
al-mal » (= Maison du trésor public), s'occupant des affaires de quelques musulmans.
lorsque Amr rentra, l'Imam
Ali éteignit la lampe et, s'assit sous la lumière de la lune car la lampe était la
priorité de la Ummah et Amr venait le voir pour discuter d'une affaire personnelle.
6° Humanité et
clémence de l'Imam Ali :
Au cours des événements de la bataille
de Siffin, les hommes de l'armée de Mou'awya (qui combattait l'armée de l'Imam Ali),
furent les premiers à arriver au fleuve Euphrate; ils bloquèrent alors le chemin pour
que les hommes de l'Imam Ali ne puissent pas y boire.
Après avoir envoyé une délégation
pour parlementer avec Mou'awya et devant son obstination à bloquer l'accès aux eaux de
l'Euphrate, l'Imam Ali se vit obligé d'aller reconquérir les abords du fleuve et quand
il en eut le contrôle, il donna un exemple de sa suprême moralité en laissant boire les
hommes du camp ennemi.
Il fit ainsi la distinction entre un comportement emprunt de
morale divine et les manières de Mou'awya.
L'histoire de l'humanité a-t-elle
jamais parlée d'un homme qui cherche la justice et la miséricorde même pour son ennemi
acharné ? Non, mise à part les prophètes, seul l'Imam Ali, l'homme au large cur,
dont l'amour couvrait toutes les créatures, seul cet homme, leur donna l'exemple da la
justice et de la dignité humaine.
7° Sa
connaissance :
Amir et Mouminin disait souvent à ses
compagnons:
"Interrogez- moi, par Allah car il n'est pas une question à laquelle je
ne puisse répondre.
Interrogez-moi sur le livre d'Allah car par Allah, Il n'y a
pas un seul verset dont je sache le moment où il fut révélé : dans la nuit ou le jour,
dans une vallée ou au sommet d'une montagne". (Sahih Muslim, vol.4)
L'Imam dit aussi un jour à Kumaïl bin Ziad en désignant du
doigt sa poitrine:
« Ici se trouve une montagne de connaissance que le messager
d'Allah (P) m'a enseignée. Si j'avais trouvé des gens qui puissent en supporter la
charge et en prendre soin, je leur en aurais confié une part ».
(al Bichar p.40ch.93)
Nous souhaitons que la Ummah et
l`humanité entière puisse boire à la fontaine des paroles et de la sagesse qui ont
jailli de sa poitrine et profiter également de la richesse culturelle de ses écrits (ex
: Nahj-al Balagha) qui décore les pages de l'histoire de la pensée humaine.
Pour terminer, concluons que sa
vie entière fut consacrée à la cause de l'Islam. Depuis le jour où il protégea le
prophète de sa propre vie en se couchant dans son lit juste avant l'Émigration vers
Médine, jusqu'au jour où il fut mortellement blessé dans le Mihrab.
Ainsi il fut l'incarnation de
la vérité exactement comme le prophète l'a d'écrit en disant :
" Ali est avec la vérité et la vérité
est avec Ali; quand la vérité le précède, il la suit".
Malika et Fatima.
Tiré de la Revue Kawtar n° 4 de
Décembre 1999 / Ramadan 1420
YASSINE
As-salam alayk Ya Amir al-Mouminine
Sun Dec 17 23:34:55 2000
As-Salam alayk Ya 'Ali, Ya 'Amir al-Mouminine
Ce texte est envoyé grâcieusement par notre frère Zoubir en ce
jour de deuil de notre 1er Imam, le Prince des Croyants 'Ali (as)
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A loccasion de la commémoration du Martyr de LImam Ali
(Paix sur Lui) le 21 Ramadan, je voulais réitérer mes condoléances aux Musulmans du
monde entier ainsi quà lImam de notre Temps (Paix sur Lui).
«Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce
n'est votre amour envers mes Proches."» (Sourate
al-Chûrâ, 42 : 23)
Ce serait la moindre des choses, pour manifester cet amour et affection envers les proches
de notre Très Saint Prophète Paix sur Lui et sur sa Famille, (Qui, selon les tafsirs
sont Fatimah, Ali et leurs fils) que de citer en pareille occasion quelques-uns des
mérites de lImam Ali (Paix
sur Lui).
En effet, lImam Ali (Paix
sur Lui) est une personnalité qui a fait lobjet de tellement de débats et dont les
écrivains musulmans de toutes tendances et non musulmans ont écrit plus dun
millier de livres. Partisans ou non, aucun ne lui a jamais trouvé un défaut.
Et comment lui en trouver alors que celui-ci a été élevé et éduqué par lêtre
le plus sublime quAllah ait créé : notre très Cher Prophète
Mohamed (Paix sur Lui et sur sa Famille)
Pour illustrer cela, voici un passage où lImam Ali (Paix sur Lui) décrit son
éducation par le Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille) :
« Dès mon enfance, j'étais en lutte contre les grands des Arabes et j'ai brisé
l'orgueil de Rabi`a et Moudhar (Les deux branches de la nation arabe).
Vous connaissez ma position auprès du Messager de Dieu, par la très proche parenté
et par le rang exceptionnel.
Il me prenait sur ses genoux et me serrait contre sa poitrine, alors que jétais
tout enfant il me couvrait avec sa couche, me laissait le toucher et sentir son odeur.
Il mâchait pour moi certains aliments et me les mettait à la bouche ; il ne ma
jamais entendu mentir ou commettre une faute par précipitation.
Dieu lui a accordé comme compagnon, dès qu'il fut sevré, le plus
grand de ses anges, qui le guidait vers les voies nobles, vers les plus belles vertus,
dans ses nuits comme dans ses jours.
Je le suivais, comme le chamelet suit sa mère ; il me dévoilait chaque jour une de
ses qualités, m'en instruisait et me demandait de m'y tenir.
Il se retirait tous les ans à Hira et personne d'autre que moi ne le voyait.
Il n'y avait alors qu'une seule maison musulmane qui abritait à la fois, le Messager de Dieu, Khadidja (l'épouse du
Messager de Dieu) et moi qui étais le troisième.
Je voyais resplendir la lumière de la Révélation et du Message et je respirais
l'arôme de l'inspiration divine. J'ai entendu le cri de Satan lorsque le Messager
recevait la Révélation.
Je lui dis alors : "Qu'est-ce que ce cri,
Messager de Dieu ? Il me dit : "C'est là Satan qui désespère de n'être plus
adoré ; tu entends ce que j'entends, tu vois ce que je vois ; tu n'es pas un prophète,
mais tu es néanmoins dans le bien ».
(La Voie de léloquence Chapitre 11 : VALEUR DE LA RÉVÉLATION Pg 545)
Pour rappel, je voudrais citer une poignée de Hadiths le concernant. Car, il a été
rapporté que le rappel des mérites de lImam Ali (Paix sur Lui) est un acte dadoration par lequel Allah pardonne les
péchés de ses créatures.
- L'Imam Ali dans les recueils de
Hadiths
Ibn Mas`ûd rapporte que le Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille) a dit : "Regarder
Ali est un acte de dévotion".
Ibn `Asâkir, citant le témoignage d'Abû Bakr, écrit : "Le
Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille) a dit : "Regarder Ali est un acte de piété".
Al-Tabarâni rapporte dans "Al-Awsat" qu'Ibn `Abbâs a dit : " Ali possédait dix-huit qualités éminentes
qui n'étaient communes à aucun autre de ce peuple".
Al-Bazzâr rapporte en citant Sa`d, que le Messager de Dieu (Paix sur Lui et sur sa
Famille) a dit à Ali : "Il
n'est permis à personne ayant l'obligation d'accomplir les grandes ablutions d'entrer
dans la mosquée, excepté moi et toi".
Abû Ya`lâ rapporte qu'Abû Horayrah a relaté que `Omar Ibn
al-Khattâb disait : " `Ali a été doté de trois
choses dont si je ne possédais qu'une seule, elle me serait plus précieuse que si on
m'avait donné des chameaux de haute race".
Lorsqu'on lui demanda quelles étaient ces trois choses, il répondit : "Son mariage avec Fâtimah, la fille du Prophète (Paix sur Lui et
sur sa Famille), son autorisation de rester à la mosquée dans le cas où cela me l'est
interdit, et le fait d'avoir porté l'Étendard le jour de Khaybar".
Al-Tirmithî et al-Hàkim confirment, en se référant à Borayda,
que le Messager de Dieu (Paix sur Lui et sur sa Famille) a dit : "Le Seigneur m'a ordonné l'amour de quatre hommes et m'a déclaré
qu'Il les aime". On lui demanda : "Ô Messager de Dieu ! Nomme-les". Il répondit : " Ali en fait
partie (il le répéta trois fois), Abû Thar, al-Miqdad et Salmân".
Le Messager de Dieu (Paix sur Lui et sur sa Famille) a dit (1) :
Ali fait partie de moi, et je fais partie de Ali
Tu es mon Frère Ici-bas et dans lau-delà
Qui fait du tort à Ali, maura fait du tort
Qui aimera Ali, maura aimé ; et qui maimera
aura aimé Allah ; et qui détestera Ali, maura détesté ; et qui me détestera
aura détesté Allah
Ali est avec le Coran et le Coran est avec Ali ;
inséparables jusquà ce quIls reviennent à moi auprès du bassin (le jour du
jugement dernier)
Le droit de Ali sur les musulmans est le droit du père
sur son fils
Ali est avec la vérité et la vérité est avec Ali
Mohamed RIDA LImam Ali (qu'Allah ennoblisse son visage) le quatrième des califes bien guidés
Il est clair que lon pourrait écrire des pages et des pages concernant ces mérites
; le cheikh de lécole Hanbalite Ahmad Ibn Hanbal a dit : "Ce qui nous a
été transmis concernant les mérites de Ali, n'a été égalé par les mérites d'aucun des Compagnons du Messager de
Dieu". (rapporté par Al-Hâkim).
Il ne fait aucun doute que lImam Ali (Paix sur Lui) est la personnalité la plus sublime après le Messager de
Dieu (Paix sur Lui et sur sa Famille). Même si certains se bornent à le passer sous
silence, afin de légitimer lordre du Califat (lImam Ali (Paix sur Lui)
nétant que le quatrième Calife).
La Relation entre lImam Ali et le Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille)
De plus, il ne fait aucun doute que lImam Ali (Paix sur Lui) est la personne et le compagnon le plus proche de Messager
de Dieu (Paix sur Lui et sur sa Famille).
Pour illustrer cela, voici un passage où lImam Ali (Paix sur Lui) décrit sa
relation avec le Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille) :
« Les détenteurs des dires du Prophète (Paix sur Lui et sur sa
Famille) parmi ses compagnons, savent que je n'ai jamais contredit Dieu et son Prophète
(Paix sur Lui et sur sa Famille). J'ai protégé, par ma personne, le Prophète dans des
circonstances où les héros se dérobent et les guerriers reculent, secours que Dieu
m'avait conféré l'insigne honneur de lui donner.
Le Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille) a rendu le dernier souffle, sa tête sur ma
poitrine.
J'ai recueilli ce souffle et l'ai passé sur mon visage.
Je me suis chargé de lui faire les dernières ablutions, aidé par les anges qui se
succédaient groupe après groupe ; cela créait un véritable grouillement dans la
demeure. Leurs louanges murmurées ne cessèrent de chatouiller mes oreilles jusqu'à sa
mise dans la tombe.
Qui, plus que moi, a le droit sur lui vivant ou mort ? Laissez parler la raison. Que vos
intentions soient sincères dans votre combat contre l'ennemi !
Par Dieu, et il n'y a d'autre Dieu que lui, je suis dans le droit chemin alors que nos
ennemis suivent l'avilissant sentier de l'erreur. Je dis ce que vous avez bien voulu
entendre et demande pardon à Dieu pour moi et pour vous ».
(La Voie de léloquence Chapitre 6 : LES SERVICES
RENDUS AU PROPHETE AU MOMENT DE SA MORT Pg 237)
Le hadith suivant confirme cette relation :
Les deux Cheikhs (Al-BokhârI et Muslim), se référant à Sa`d Ibn Abî Waqqâç,
rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui `Ali Ibn Abî Tâlib comme son Lieutenant
pendant l'expédition de Tabuk, `Ali lui dit :
"Ô Messager de Dieu ! Me laisses-tu derrière, parmi les
femmes et les enfants ?" Le Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille) répondit :
"N'es-tu pas content d'être pour moi ce qu'Aaron avait été à Moïse, à cette
différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi ?"
Mahmoud Shalabi commente ce hadith dans son ouvrage La Vie de
lImam Ali comme ceci :
« Pour que nous puissions comprendre ce hadith, il faut dabord savoir ce que Aaron
était à Moise. Allah à dit :
20.29. « et assigne-moi un ministre (un vizir) de ma Famille,
20.30. Aaron, mon frère,
20.31. accrois par lui ma force !
20.32. et associe-le à ma mission,
20.33. afin que nous Te glorifions beaucoup,
20.34. et que nous T'invoquions beaucoup.
20.35. Et Toi, certes, Tu es Très Clairvoyant sur nous.
20.36. (Allah) dit : Ta demande est exaucée, ò Moïse. »
(Sourate TA-HA, 20 : 29-36)
Et donc, la place que lImam Ali (Paix sur Lui) occupe auprès du Prophète (Paix sur Lui et sur sa
Famille) est celle de ministre (en tant quunique ministre) et de frère »
-Voici dautres versets qui parlent dAaron (Paix sur Lui)
et quil est nécessaire de méditer :
« Et par Notre miséricorde, Nous lui donnâmes Aaron son frère
comme Prophète. » (Sourate MARIE, 19 : 53)
« Et Nous donnâmes à Moïse rendez-vous pendant trente nuits, et
Nous les complétâmes par dix, de sorte que le temps fixé par son Seigneur se termina au
bout de quarante nuits. Et Moïse dit à Aaron son frère : Remplace-moi auprès de
mon peuple, et agis en bien, et ne suis pas le sentier des corrupteurs ». (Sourate AL ARAF, 7 : 142)
« Certes, Aaron leur avait bien dit auparavant : Ô mon peuple,
vous êtes tombés dans la tentation (à cause du veau). Or, c'est le Tout Miséricordieux
qui est vraiment votre Seigneur. Suivez-moi donc et obéissez à mon commandement ».
(Sourate TA-HA, 20 : 90)
« Alors (Moïse) dit : Qu'est-ce qui t'a empêché, Aaron, quand tu
les as vus s'égarer.
de me suivre ? As-tu donc désobéi à mon commandement?
(Aaron) dit : Ô fils de ma mère, ne me prends ni par la barbe ni par la tête. Je
craignais que tu ne dises: Tu as divisé les enfants d'Israël et tu n'as pas observé mes
ordres ». (Sourate TA-HA, 20 : 92-94)
« Mais Aaron, mon frère, est plus éloquent que moi. Envoie-le
donc avec moi comme auxiliaire, pour déclarer ma véracité: je crains, vraiment, qu'ils
ne me traitent de menteur.
(Allah) dit : Nous allons, par ton frère, fortifier ton bras, et vous donner des
arguments irréfutables ; ils ne sauront vous atteindre, grâce à Nos signes (Nos
miracles). Vous deux et ceux qui vous suivront seront les vainqueurs ». (Sourate LE RECIT, 28 : 34-35)
« Et Nous accordâmes certes à Moïse et Aaron des faveurs ». (Sourate CEUX QUI SONT PLACES EN RANGS, 37 :
114)
« Paix sur Moïse et Aaron ». (Sourate
CEUX QUI SONT PLACES EN RANGS, 37 : 120)
LImam Ali (Paix sur Lui) dans le
Saint Coran
Quelques-uns uns parmi les versets Coraniques qui concernent lImam
Ali (Paix sur Lui) :
1- «Vous n'avez pas de Maître en dehors d'Allah et de Son
Prophète, et de ceux qui croient : ceux qui s'acquittent de la Prière, ceux qui font
l'aumône tout en étant incliné humblement. Ceux qui prennent pour Maîtres Allah, Son
Prophète et les Croyants : voilà ceux qui forment le parti d'Allah, et qui seront les
vainqueurs ! » (Sourate AL-MÂ'IDAH, 5 : 55-56)
Selon al-Zamakh-charî, dans "Al-Kach-châf" :
«Il [ce Verset] a été révélé à propos de Ali (qu'Allah
ennoblisse son visage) lorsqu'un mendiant l'a sollicité pendant qu'il était en position
d'Inclination dans sa Prière, et qu'il a laissé tomber pour lui sa bague sans
interrompre sa Prière.
al-Zamakh-charî, "Al-Kach-châf", tafsîr Sourate al-Mâ'idah, V.55.
Citant al-Kalbî, et parlant des circonstances de la Révélation de ce Verset al-Wâhidî
a écrit :
«La fin de ce Verset concerne Ali (que la Satisfaction d'Allah lui soit acquise), car il a donné sa bague
à un mendiant pendant qu'il se trouvait dans la phase d'Inclination de sa Prière. »
Al-Wâhidî, "Les Circonstances de la Révélation", Sourate al-Mâ'idah, Verset
55.
Un grand nombre d'ouvrages de tafsîr et de hadith ont affirmé que ce Verset a été
révélé à propos de Ali.
Le Verset de la Wilâyah (55) est très important par le fait que lImam Ali est désigné directement
comme étant le maître des croyants après Allah et Son Prophète (Paix sur Lui et sur sa
Famille). Le verset suivant (56) stipule clairement que lui et ceux qui le prennent comme
Maître (après Allah et Son Prophète) forment le Parti dAllah.
2- «Tu n'es qu'un Avertisseur. Un Guide est donné à chaque peuple
». (Sourate Al-RA'D, 13 : 7)
Il est dit à ce propos que le Prophète (Paix sur Lui et sur sa
Famille) a posé sa main sur sa poitrine et a dit : «Je suis un Avertisseur, et le Guide
de tout peuple ». Puis, pointant sa main vers l'Imam Ali
(Paix sur Lui), il a ajouté :
«Tu es celui qui guide, ô Ali ! C'est par toi que seront
guidés les Croyants après moi. »
Voir : "Mustadrak al-Çahîhayn", tome III, p. 129 ; "Kanz
al-'Ummâl", tome VI, p. 157. Voir aussi al-Tabarî, dans son "Tafsîr" ;
al-Râzî dans son "Al-Tafsîr al-Kabîr" ; al-Çiyûtî dans "Al-Dur
al-Manthûr".
Et qui pouvait mieux guider les croyants après le Prophète (Paix sur Lui et sur sa
Famille) que lImam Ali (Paix
sur Lui) ? Quand on voit les bavures et les dérapages commis après la mort de notre
Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille).
Le cheikh Ibn Hanbal a dit : « Le califat a embelli les trois premiers successeurs du
Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille), tandis que lImam Ali (Paix sur Lui) a
embelli le califat »
3- «Quant à ceux qui croient et qui accomplissent des bonnes
uvres, voilà le meilleur de l'humanité ! » (Sourate
AL-BAYYENAH, 98 : 7)
Selon des Hadiths concordants, le
Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille) dit à l'Imam Ali (Paix sur Lui), à ce propos :
«Cest toi et tes partisans (tes Chi'ites) ».
Relaté par Ibn Jarîr al-Tabarî dans son "Tafsîr", al-Çiyûtî dans
"Al-Dur al-Manthûr" (citant plusieurs chaînes, et y ajoutant cette remarque :
«Lorsque les Compagnons du Prophète voyaient venir Ali vers
eux, ils disaient : "Voilà le meilleur de
l'humanité."», cité aussi dans "Al-Çawâ'iq
al-Muhriqah", p. 96, al-Chablanjî dans "Nûr al-Abçâr", pp. 70, 101.
Pourtant le meilleur de lhumanité et ses partisans ont été maudits et insultés
sur les Minbars tout au long du califat ommeyade ! Au passage, je
voudrais souligner que toute sa descendance (qui est également celle du Prophète (Paix
sur Lui et sur sa Famille)) a été massacrée tout au long de lhistoire par le
califat en place (ommeyade et abbasside). (Il faut lire lhistoire).
Dailleurs, jusquà ce jour, ceux qui laiment sont persécutés,
insultés, maudits,
Il suffit dexprimer la moindre appréciation ou réflexion a son sujet pour susciter
des réactions de méfiance et même de brutalité.
Il est impossible de citer tous les récits et Hadiths relatant les mérites de lImam Ali mais que dire de plus
dune personne dont le Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille) a dit, alors que
des tentatives pour la conquête de Khaybar avaient échouées : « Demain, je donnerai létendard à un homme qui aime Allah
et son Prophète ; et qui est aimé par Allah et son Prophète ; et Il ne reviendra que
victorieux ».
Ce Hadith suffit à lui seul à démontrer lexcellence de cet être. Le Saint
Prophète a déclaré publiquement le sentiment damour quinspire Ali (Paix sur Lui) à Allah et au Prophète (Paix sur Lui et sur sa
Famille) ! ! !
Quel sentiment doit-il donc nous inspirer ? ? ? Et pourtant
Ô ! Notre bien-aimé Prophète d Allah (que la Paix soit sur toi et sur ta Famille)
tu as dit vrai quand tu as surnommé ton Frère lEmir des Croyants.
Quelques questions en guise de conclusion
Pourquoi y-a-t-il eu après la mort du Prophète (Paix sur Lui et sur sa Famille) (et il y
a toujours) autant de divergences concernant le statut de lImam
Ali (Paix sur Lui) ?
Pourquoi les savants musulmans, les prêcheurs, les imams de mosquées
négligent-ils le rappel des mérites de lImam Ali (Paix sur Lui) ?
Serait-ce pour le faire oublier dans lesprit des musulmans ? Pourquoi donc ? ? ?
Alors que les musulmans sont en manque de références ! ! !
Craignent-ils de susciter des réactions qui pourraient remuer les erreurs commises dans
le passé historique des musulmans ? ? ?
Pourtant toute erreur est réparable à partir du moment où on a le courage de
lassumer. Est-ce que la Ummah ne sen porterait pas mieux ? ? ? Le plus grave
nest-il pas de persister dans lerreur ? ? ?
Enfin, jinvite le lecteur à méditer soigneusement sur ce sujet et, je tiens à
préciser que pour ce modeste travail toutes les références sont de source Sunnite.
LES DERNIÈRES RECOMMANDATIONS DE L'IMAM
ALI A SES FILS HASSAN ET HUSSEIN(AS) APRÈS L'ATTENTAT DE
IBN MALJAM
(L'IMAM DEVAIT EN MOURIR)
« Soyez pieux, dédaignez le monde en dépit de ses séductions, n'en regrettez rien
qui vous échappe, proclamez la vérité, travaillez pour l'éternité, soyez l'ennemi du
tyran et l'appui de l'opprimé.
Je vous recommande ainsi qu'à tous mes descendants, parents et lecteurs de cette lettre,
d'aimer Dieu, de vous entendre, de resserrer vos liens car j'ai bien entendu votre
grand-père, le Prophète, dire: "Réconcilier les esprits est préférable à toute
prière et à tout jeûne".
Je vous recommande particulièrement les orphelins; pourvoyez continuellement à leur
nourriture, ne les négligez point.
Soyez dévoués à vos voisins. Le Prophète nous les a tellement recommandés que nous
avons cru qu'il allait leur allouer une part de notre héritage.
Je vous recommande la lecture du Coran, soyez toujours les premiers à l'appliquer.
Aimez la prière qui est le pilier de votre religion.
Et la maison de Dieu! Fréquentez - ta, ne l'abandonnez point tant que vous serez en vie.
Son abandon portera atteinte à votre dignité.
Luttez avec vos biens, vos âmes et vos paroles, au service de Dieu.
Veillez toujours à vous entendre et à vous entraider. Gare à la dissension et
l'inimitié; ne manquez point de recommander la pratique du bien et le rejet du mal sous
peine de souffrir la domination des méchants et de voir vos invocations non exaucées.
Puis il dit: O descendants d'Abdul Muttalib! Ne versez pas le sang des musulmans en
disant: "Le Prince des croyants a été assassiné". Vous ne mettrez à mort que
mon assassin. Si je meurs de son épée rendez-lui coup pour coup sans plus. Ne le mutilez
point.
Notre Prophète prohibait la "mutilation même à l'encontre du chien enragé".
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As-Salam alayk ya 'Ali, ya Amir al-Mouminine
Salam alaykoum,
Yassine
Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux.
Faisant ses adieux à sa
ville natale, le Prophète (SAW) quitta l'a Mecque pour Médine sur sa route, il ordonna
qu'on fasse halte à Ghadir Khom, une région aride aux abords de la vallée de Johfa, à
trois étapes de Médine, après avoir reçu la révélation suivante :
« Ô Prophète fais connaître ce qui t'a
été révélé par ton Seigneur. Si tu ne fais pas, tu n'auras pas fait connaître Son
message. Dieu te protégera contre les hommes; Dieu ne dirige pas le peuple
incrédule" Al-ma'idah, v 67.
Ce jour-là, le Prophète (Prières
d'Allah sur lui et sur sa famille) appela Ali (Paix sur Lui),puis élevant la main de Ali
(P) afin que tout le monde le reconnaisse, le Prophète (SAW) dit:
« O gens ! qu'est ce qui a priorité sur vous avant même vos
propres personnes ? » ;
ils dirent: «
Dieu et son Envoyé sont plus savants ».
Le Prophète (SAW) poursuivit
: « Celui dont je suis le maître voici Ali qui sera son maître. Ô Allah soit
l'ami de celui qui lui donnera son amitié, et sois l'ennemi de celui qui déclarera son
inimité. Donne la victoire à celui qui te défendra, et avilis celui qui cherchera à
l'avilir et fais que la vérité le suive partout où il sera ».
« Je laisse parmi vous deux autorités, le Livre d'Allah et
mes Ahl-ul-bayt. Elles ne se sépareront points l'une de l'autre jusqu'au jour de la
Résurrection. Si vous les devancez ou si vous vous tenez loin en arrière, vous serez en
perdition. N'essayez point de les éduquer car elles « savent mieux que vous »
Hadith Taqalayn (les deux poids)
Le Prophète a dit:
"Je laisserai parmi vous deux poids, le livre d'Allah et ma postérité. Si
vous vous ralliez à eux, vous ne vous égarerez jamais"
« Aujourd'hui, j'ai parachevé pour vous ma religion, et j'ai
complété pour vous ma faveur, et je vous ai agréé l'Islam comme religion
garante".
Par cet acte, la question de la succession du Prophète (SAW) était
réglée une fois pour toute puisqu'il venait de la désigner sur ordre d'Allah, la
personne qui aurait autorité sur toutes les affaires des Musulmans ainsi que sur la
sauvegarde du système islamique. Ainsi, le contenu du Verset 67 de la Sourate 'Al'ma'idah
fut mis à l'exécution.
Son
titre: Amir el-mouminin (ce titre
lui est exclusivement réservé)
Son
kunya (nom de respect): Abù
Thurab (il lui a été attribué par le Prophète) / Abu el-Hassan
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Ali naquit 10 ans avant le début de la mission prophétique, le
27 du mois de Rajab, 23 ans avant l'Hégire. Dès l'âge de 6 ans, il fut pris en charge
par Sa Majesté le Prophète (SAW). Son Imamat dura à peu près 30 ans, son «califat »
fut de courte durée puisqu'il ne dura que 4 ans et 9 mois; ce dernier fut parsemé de
luttes et de combats pour le rétablissement de la Voie tracée par le Prophète (SAW),
(Bataille du Chameau, de Siffine, de Nahrawan). Son père était le noble Cheikh des Banu
Hashim, Abû Talib.
Sa mère, la grande Fatema bint Al Assad, apporta tendresse et
soin auprès du Prophète (SAW) lorsqu'il était enfant. Son épouse était la Dame des
dames, la Noble et Sainte fille du Prophète, Sa Majesté Fatema az-Zahra. Ses enfants
sont Hassan, Hussayn, Zaynab, Oumm Kulthum, (Mohcine).
Après la bataille de « Siffine », il y
eut la bataille de « Nahrawan », où un certain nombre de personnes, parmi lesquels on
pouvait trouver quelques-uns des Compagnons, se rebellèrent contre Ali, à
l'investigation de Mu'awiya. Ils semèrent la rébellion à travers tout le territoire
islamique, tuant les musulmans, en particuliers les partisans de Ali.
Ali parvint à écraser ce soulèvement, mais il fut assassiné
peu de temps après la victoire, un extrémiste khawarij, Ibn Muljim (que la malédiction
soit sur lui), frappa lâchement Ali à la tête alors qu'il s'apprêta à faire l'appel
à la prière ce 19 du mois de Ramadhan de l'année 40 H.
Ali succomba de ses blessures la nuit du 21 du mois sacré de
Ramadhan.
Ahmed ibn Hanbal dit : « Ce que nous a été transmis concernant les mérites de
Ali, n'a été égalé par les mérites d'aucun des Compagnons du Messager d'Allah ».
Al-Tirmidi, Al-Nisa'i et Ibn Majah, citant Habchi Jonda, ont
rapporte que le messager de Dieu avait dit: « Ali est de Moi et je suis de Ali ».
Muslim rapporte que Ali a dit : « Par Celui qui a fendu les graines et créé l'âme, le
Prophète m'a promis que m'aimera qu'un vrai croyant et que ne me détestera qu'un
hypocrite ».
Qu'est donc étrange l'apathie de ceux qui envient les corps
sains.
l'intelligent ne s'abandonne pas de la violence et ne se laisse
pas aller à la faiblesse.
Certes il y a autant de mal dans l'injustice que de bien dans la
justice.
Certes, si tu es orgueilleux, Dieu t'humiliera.
Le cur des jeunes est comme une terre vierge, quelque soit
ce qu'on n'y plante, elle l'accepte.
Tiré de la Revue Kawtar n° 5 de
Février-Mars 2000 / Dhou el-Qi'da & Dhou el Hijjat 1420
ALI IBN ABI-TALEB
Oh, cher ami, ami de lAmi
Tu as éveillé en moi lamour dans le devoir,
La joie dans la pauvreté.
Oh, cher ami, ami de lAmi,
Tu as illuminé les plus sombres de mes nuits,
Par la douce beauté de ton nom,
Par lhumble éloquence de tes paroles,
Par le tranchant terrible de ton épée légendaire.
Tu es Lumière de Vérité,
Guide pour les chercheurs,
Boussole sur un chemin brumeux.
Parce qu dans ta main,
La sincérité est un jardin de fleurs
Et le courage, une source jamais épuisée.
Parce que dans ta main,
Le désert et ses mirages ne font plus peur
A létranger et aux voyageurs.
Parce que dans ta main,
La vérité est pure essence
Et la justice simple évidence.
NADIA
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